Mais qu’a donc ce livre que les autres n’ont pas ? Quelque chose d’Africain, de spontané, de joyeux, d’imaginaire et d’imagé.
-
-
Vu de l’extérieur, l’Immeuble Yacoubian est un roman comme les autres : rectangulaire, avec des pages reliées, de couleur blanche sur lesquelles repose une écriture noire. Et pourtant, lorsque ces mots passent au crible de vos yeux, naît illico une inexplicable impression de couleurs.
-
Ca commence comme ça (attention, accrochez-vous) : « Tu vas avoir quatre-vingt deux ans. Tu as rapetissé de six centimètres, tu ne pèses que quarante-cinq kilos et tu est toujours belle, gracieuse et désirable. Cela fait 58 ans que nous vivons ensemble et je t’aime plus que jamais. Je porte de nouveau au creux de ma poitrine un vide dévorant que seule comble la chaleur de ton corps contre le mien ».
-
Je pense que c’est le bleu azur de la couverture qui m’a poussé à m'offrir ce livre. Un bleu qui évoque finesse et transparence. Et ces deux mots-là conviennent au mieux à cette belle histoire.
-
Comme d’habitude, le dernier roman d’Amélie Nothomb a été fusillé par la critique. Et comme d’habitude, il s’est très bien vendu. Cela veut-il dire que tout le monde l’a aimé ? Les bibliothèques ne parlant pas, nous le saurons pas. Moi, j’ai aimé.