On entend beaucoup parler de ce qu'il y a autour du dernier roman de Michel Houellebecq. Mais on entend peu parler de ce qu'il y a dedans. Et qu'y a-t-il, dans ce Goncourt 2010 ? Pas grand chose, en somme. Une vague intrigue, l'un ou l'autre gadget, et quelques froides considérations sur notre époque.
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On a tous rêvé d'avoir un grand-père pour nous raconter des histoires, un soir de doute. Et au cas où on ne l'aurait pas eu, la littérature a inventé Jean d'Ormesson. Dans son dernier essai déguisé en roman, il évoque de front une question aussi fondamentale que le sens de la vie.
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Imaginez-vous en couple avec un fan, disons de Dick Rivers. Ou de Duran Duran. Ou de Tokio Hotel. Groupie au point de faire des pèlerinages consacrés à sa vedette chérie... C'est ce que doit subir la pauvre Annie, la petite amie de ce lourdingue de Duncan.
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A l'heure où il n'y a plus que les factures que l'on reçoit par la poste (et encore), il faut être fou pour commettre un roman épistolaire. « Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates » est donc un roman fou. Mais quelle douce folie ! Juliet est un écrivain talentueux, en mal d'inspiration.
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C'est un peu comme un de ces films qui commencent au lendemain d'une catastrophe nucléaire. Le silence règne et le spectateur attend que les dégâts apparaissent à l'écran. « Chaos calme » débute lui aussi juste après un drame. Un drame humain.